Re: Pratiques religieuses

Auteur: Frederic Ferro <ferro_at_...>
Date: Sat, 06 Oct 2001 20:57:49 +0200


Quelqu'un (dont j'ai perdu le message originel) écrit :
>> un monotheiste n'en adore qu'un mais admet (plus ou moins en
>> grommelant) l'existence des autres. On devrait plutot parler de
>> Monolatrie (adoration d'un seul) dans ce cas. C'est ce que faisait les
>> juifs il y a bien longtemps.

D'habitude, on oppose Monothéisme (Il n'y a qu'un seul Dieu) à l'Hénothéisme (mot forgé par le mythologue Max Müller : il y a plusieurs dieux mais il n'y en a qu'un "qui compte"). L'hénothéisme tend souvent vers le monothéisme puisque le dieu adoré commence à prendre beaucoup d'Aspects. L'auteur grec Plutarque adorait le dieu Apollon mais finissait presque par en faire un Dieu unique et selon certains, la religion hébraïque aurait évolué de la même façon : Iahvé commence par être un dieu exclusif de la tribu (plus sa parèdre, Ashera, qu'on identifie parfois à Astarté et qui tombe en désuétude) puis devient le Dieu unique. Les Upanishads évoluent du polythéisme vers un hénothéisme et panthéisme diffus où même l'opposition Vishnou/Shiva s'estompe.

Pour revenir à Glorantha, les Malkioni sont normalement des Monothéistes (plus ou moins) stricts mais les Waertagi (en tout cas dans la version RQ) sont des polythéistes avec un Dieu suprême unique. Les Lunaires peuvent devenir des Hénothéistes puisque les mystères de la Déesse peuvent remplacer tous les autres cultes. De même pour l'Aeolisme.

ff

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