Re: relation aux dieux

Auteur: Philippe Sigaud <sigaud_at_...>
Date: Wed, 16 Jan 2002 23:33:28 +0100


Phullbrick wrote:
>
> je fais une r�ponse globale cela ira plus vite pour vous aussi ;)
>
>J'aime � penser qu'� chaque fois (RQ) qu'un adorateur demande � son dieu d'intervenir
>sous la forme d'un pouvoir particulier, cette acte a pour cons�quence de cr�er un canal
> direct entre les plans, cela autorise le dieu une fraction de seconde � "revenir" et �
> manifester son existence bien r�elle.

vi, je vois ca comme ca aussi parfois. Ca me semblait un bon moyen de le decrire.
Le compromis les empeche d'agir directement, mais pas au travers de leurs adorateurs.

>Dire qu'il suffit de "coller" au mythe pour acqu�rir les possibilit�s ne me plait tout
>simplement pas, si c'est la fa�on de pr�senter les choses de HW je n'y adh�re pas.
>Je pr�f�re largement l'id�e que la foi profonde et r�elle de l'adorateur qui va �tablir
> un lien avec le dieu et c'est celui-ci qui d�cidera au final si oui ou non il l'accepte.
> Reproduire le mythe est peut-�tre un plus, peut-�tre r�serv� au plus pieux aux �rudits
>ou encore � la hierarchie du temple qui doit donner du "corps" � tout �a, cela peut �tre
> aussi politique, ou encore un moyen de faire croire � sa foi alors que dans le fond il n'y a rien.

Bon, on peut parler de ca alors. je pense que les mythes ne sont pas des ecrits connus uniquement des pretres. On parle tous a mots couverts de la culture orlanthi (je pense), alors basculons completement dessus. Ils n'utilisent pas l'ecrit, ou tres peu. Leurs mythes sont oraux. Ce sont des histoires et des fetes.
Au cours de nombreux jours sacres dans l'annee et durant tout le temps sacre a la fin, les enfants voient les mythes qui leur sont expliques, les _vivent_ au cours de ceremonies d'initiation et les revivent ensuite en tant qu'adulte a chaque ceremonie, quand ils passent dans l'Autre Monde.

Donc en fait, chacun connait les mythes, a l'exception des trucs secrets de chaque culte. Mais ceux la, les adorateurs des dieux les voient (les vivent) durant les ceremonies.

Le jour venu, l'adorateur retrouve l'etat d'esprit du dieu, avec qui il a fait un durant tous ces moments. et il devient le dieu le temps d'un prodige.

De plus, les mythes en question c'est pas forcement des trucs bourrins. Le paysan adorateur de Barntar, il revit l'acte de son dieu lorsqu'il pousse sa charrue. Barntar n'est-il pas le premier a l'avoir fait ? chaque debut de labour est un mythe...

> Donc nous sommes d'accord sur l'adoration, quant aux mythe et l'�mulation de la way of life
>du dieu c'est bien beau mais faut encore prouver ce que l'on a dans son coeur...J'imagine mal
>un paysan orlanthi sans �ducation "�muler" son dieu avec pr�cision,

Cf ce que je dis plus haut. La reponse te satisfait-elle plus ? quand on dit reproduire un mythe, il ne s'agit justement pas d'etre une grenouille de benitier et d'anoner des phrases. Mais de revivre, une fois de plus, ce qu'on a deja vecu tant de fois.

ca doit etre une experience intense, je pense.

> ce qui ne l'empeche pas d'�tre un adorateur fid�le et peut �tre m�me qu' Orlanth lui r�serve
>un destin hors du commun au final, alors que sa grenouille de b�nitier de grand pr�tre n'est
>qu'un arrogant accordant plus d'importance � son temple qu'� ses fid�les...

toujours se mefier des grands pretres. Des grands vizirs aussi.

>Je reste tjrs souple quant � l'id�e qu'un personnage sans dieu particulier mais dont les actions
> correspondraient vraiment � nature d'un dieu �veillerait un int�r�t de ce dernier et peut �tre m�me
>une aide involontaire. Le sacrifice est important mais pas indispensable selon mon point de vue.

oui ! La je crois qu'on est d'accord sur le cote 'attirer l'attention des dieux'.
Et ca marche dans l'autre sens. Eprouver la haine, c'est attirer l'attention d'Urain. Violer, c'est etre/subir Thed, c'est prier la Mere des Broos.

Les gens deviennent des ogres en mangeant de la chair humaine, deviennent des broos en violant.
les autres dieux existent aussi.

>Pour simplifier, ce n'est pas parce que je ne donne pas d'? � la messe le dimanche que Dieu ne m'aimera plus

disons que sacrifier, c'est un acte qu'un croyant aime faire : il soutient le dieu, comme il donne une brebis et trois sacs de ble a son chef a chaque saison. c'est un acte naturel. Et c'est _aussi_ un moyen d'attirer l'attention du dieu.

Philippe

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