> Les dieux et autres pouvoirs sont les cr�ateurs du monde
> (ne rentrons pas dans une querelle culturelle!);
Oui. De toute facon, toute cette discussion n'a de sens que pour les MJ. Les persos n'ont pas de doute et ne se mettent pas � imaginer qu'ils influencent leurs dieux.
C'est meme la diff�rence entre les dieux et les mortels (Thunder Rebels, j'ignore la page, mais c'est dans le d�but) : les dieux habitent le plan divin et ne peuvent changer. Les mortels habitent le plan m�dian, peuvent changer et meurent. Les dieux meurent aussi, mais plus depuis le debut du temps.
> malheureusement, depuis les grandes t�n�bres (ou le monde a
> failli dispara�tre), les dieux ne peuvent plus exister
> ind�pendemment; ils ont besoin de l'adoration de fid�les
> qui fixent leur r�alit� dans les mythes. Si ce n'est pas le
> cas, ils finissent par se dissiper dans les grands courants
> d'energie magique de Glorantha. Mais le processus est
> extr�mement long pour un dieu, ce qui fait qu'on peut
> toujours tirer de l'oubli un dieu en l'adorant, alors qu'il
> �tait presque mort. Ou en recollant des morceaux de
> plusieurs dieux, etc. Pensez � la lune rouge!
je peux imaginer une secte (un petit groupe religieux, si tu preferes) qui professe ce genre de croyance. Mais c'est tendancieux, car ca place les dieux en dessous des mortels. Et ca les fait voir comme des sources d'�nergie magique.
Il y a eu un groupe de gens notoires pour une telle attitude : les Erudits de l'Ambigu.
Donc, avoir cette croyance en cours de jeu, c'est blasph�matoire, ca attire les esprits de repr�saille, c'est super mal vu socialement.
Pour nous en dehors du jeu, qu'un dieu sans adorateur se dissolve lentement ou se retrouve fig� dans l'ambre du plan divin, ca revient au meme : c'est au dela des possiblites de connaissance des persos. Et la d�cision ultime concernant tel ou tel dieu, son destin, sa vie, son oeuvre repose entre les mains du MJ.
> > Tu as un exemple d'un texte qui te fait penser une chose
> pareille ?
>
> Dans le chapitre "la magie avanc�e", je crois, dans le
> bouquin de r�gles d'herowars. Ou le polyth�isme? Je
> chercherai la page, promis!
je vais relire ca de mon cot�. Car j'ai toujours vu G Stafford professer le contraire.
> Pas forc�ment �th�r�, mais changeant certainement. Le
> soleil de prax n'est pas forc�ment le soleil de p�lorie,
> par exemple! Et il y'a des univers propres!
le soleil est le meme partout, sur le plan m�dian. C'est quand on passe dans les autres mondes qu'on le voit sous sa forme plus mythologique. Et s'approcher du soleil en volant, c'est aussi quitter le plan m�dian.
Si qqn tu l'oiseau lumi�re praxien, a mon avis, le soleil a un probleme partout.
Mais comme le montre l'arret du soleil, les autres peuples auront des
explications aussi valables.
Et en fait, pour un acte aussi ebouriffant, il faut une action simultan�e de
presque tous les peuples de glorantha.
ce n'est pas un ph�nom�ne naturel, mais un acte violant le compromis, plus que tr�s difficile � faire.
Si le ma�s ne
> pousse qu'en p�lorie, c'est pas � cause du climat mais en
> raison de l'adoration de Hwarin Dalthippa (je crois); �
> climat �quivalent, on pourra pas faire pousser du ma�s
> ailleurs si on adore pas les bons dieux!
c'est surtout que le dieu apporte la connaissance de comment planter, irriguer cette plante et donne les sorts pour la faire pousser. ca veut juste dire que glorantha est un monde magique, pas que les dieux sont cr��s par les hommes.
> > Plusieurs trucs me choquent dans l'id�e que la magie soit
> influenc�e par
> > les peuples :
> >
> > - si c'est le cas, pourquoi seulement certaines
> manifestations de la
> > magie ? Si la r�alit� est influencable, alors les peuples
> vont tous
> > avoir de belles r�coltes, un temps superbe, de nombreux
> enfants, etc.
>
> C'est ce qui se passe en p�lorie! Pas d'hiver, etc.
parcequ'ils ont les bons dieux. Ailleurs aussi les gens ne veulent pas d'hiver. Et pourtant il n'y a pas synth�se spontan�e d'un dieu r�pondant � leurs attentes.
> > - c'est pas tr�s 'mythologique'. Dans l'Odyss�e, dans les
> l�gendes
> > scandinaves, dans la religion hindouiste, on a des dieux
> tr�s pr�sents,
> > actifs, qui ont leur propre personnalit�, leur destin,
> etc.
>
> Ouais, mais �a c'�tait avant la venue du chaos! Maintenant
> c'est plus pareil (les gens meurent, les dieux aussi)
Non, justement. Selon la croyance commune, les dieux ne meurent plus. C'est ca le compromis. Avant, ils marchaient sur la terre et etaient libre d'agir. A l'aube, ils ont accept� de perdre leur libert� d'action pour devenir eternels et inchang�s. Au contraire, les mortels sont libres.
> > - comment expliquer que certains h�ros puissent � eux
> seuls modifier
> > toute la religion de leur peuple ou qu'un dieu puisse se
> manifester
> > d'une mani�re flagrante ? Ils auraient une volont�, une
> imagination plus
> > forte ? OK, mais il faudrait qu'elle soit _beaucoup_ plus
> forte.
>
> Pas une imagination plus forte. Mais si tu tues orlanth sur
> le plan des h�ros (bon courage!), il n'y aura plus de
> temp�tes sur la passe du dragon et toute la genertela
> centrale. A l'ouest, j'imagine que les sorciers pourront
> toujours invoquer des sylphes, dans prax il y aura les
> vents d'urox, etc. Mais �a fera quand m�me une sacr�e
> perturbation. Et si un qu�teur troll tue le soleil,
> t'imagine les cons�quences?
Aucune id�e. Et j'esp�re bien que les suppl�ments sur la Guerre des H�ros vont nous donner des exemples d'action de ce genre, qu'on puisse se faire une id�e claire.
>
> > - comment expliquer qu'il y a des dieux que personne ne
> veut voir
> > exister (Wakboth, Kajabor, Eurmal), qui ne sont ador�s
> pas personne ou
> > presque ? L'inconscient collectif, voulant de la
> violence, du sexe et de
> > la mort ? Pour moi, c'est juste qu'ils existent et font
> partie de
> > l'univers.
>
> Au contraire, tout le monde les rejette, donc renforce leur
> existence. Wakboth est l'ennemi de tout les panth�ons. Les
> deit�s ennemies existent entre autres parce qu'elles
> justifient les exploits des dieux ador�s, mais � chaque
> fois qu'en rituel on tue wakboth, on renforce un peu sa
> r�alit�, mais en lui enlevant ses pouvoirs (c'est le but du
> compromis, qui porte bien son nom!)
ca, ca me va.
Philippe
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