Philippe,
Tu confonds pas mal de chose à mon avis.
Ton premier point:
Avec tous les exemples que tu cites, je peux conclure que tu bases
tes expériences de personnalité pour le de jeu de roles sur les
personnalités que tu peux trouver dans la lecture et le cinéma
notammnet: on appelle cela le mimétisme.
C'est une attitude intelligente qui fait gagner du temps mais, je
pense que tu ne t'ouvre pas complètement au jeu (si tu t'enfermes
dans cette méthode).
C'est un peu comme vivre par procuration et donc pas pleinement.
Enfin AMA. Je reste partisan qu'une expérience vécue ou contée est
meilleure qu'une expérience écrite ou lue.
L'élément dont voulait parler les précédents posteurs (enfin je pense) est que ce n'est pas uniquement l'expérience qui fait un bon perso et un bon joueur, mais l'intelligence (reflexion, recherche), le talent (le feeling, instinct) et le travail (expériences). Ces trois éléments se confondent et donnent ce précieux nectar dont raffole tout MJ: un bon joueur qui sublime son personnage.
Pour conclure sur ce point: tout le monde ne recoit pas un césar, un
oscar ou un ours d'argent...
Et puis en JdR on est pas prêt d'en avoir. ";)
N'oublions pas que ça reste un jeu.
Le second point:
Le background avant le jeu est utile, lorsque tu joues un grouillot
et un héros, à définir sa personnalité de départ, mais surtout il
sert à définir ses objectifs.
La clef pour jouer un personnage et d'avoir des objectifs.
Sans eux, aucune raison d'évoluer, de lutter, d'avancer.
Par contre, je n'épilogue pas sur l'évolution psychologique du
personnage grâce au jeu.
Troisième point:
Effectivement je ne vois aucun intérêt à jouer ce sorcier.
Mais un petit tour sur un plan héroïque différent; lui enseignerait
que des règles différentes existent et peut être un peu l'humilité.
Bref, il n'en resterai pas là avec moi.
Je ne suis jamais contre reprendre un personnage d'un joueur qui a évolué avec un autre Maître de Jeu. Vive les "tuiles" : Je suis assez partisan d'une règle d'Ambre: trop tiré sur la corde pour son avantage amène un mauvais karma... C'est plus une méthode de jeu qu'une HouseRule.
L'exemple d'Achille le héro l'invulnérable qui ne l'est pas, puisque son talon est son unique faiblesse et qu'il en meurt.
La seconde partie de ce point concerne la définition de l'héroïsme:
Tu confonds héroïsme et Héroïsme, au mettre titre qu'il est aisé de
confondre histoire et Histoire.
Si tu ne comprends pas ce que je veux dire, ressortez vos bouquins de
philo du bac et potassez.
La nuance est subtile mais ultra-signifiante.
Il y a l'héroisme au quotidien comme les pompiers de New York qui
sauvent des gens des Twin Towers. Et l'Héroïsme de de Gaule avec
l'appel du 18Juin.
Les premiers entrent dans l'histoire et le second est entré dans
l'Histoire.
Pour qu'un personnage vive vraiment, il faut qu'il souffre car la vie est plus souvent une souffrance qu'un plaisir.
Un autre exemple:
Une prêtresse de Chalana Arroy arpentant une plaine en bataille est
héroîque à mes yeux.
Son humilité et sa compassion sont des formes d'héroïsmes présents et
reconnus chez les Orlanthi. A mes yeux aussi d'ailleurs.
NB:
Il existe un excellent article sur l'Héroïsme dans les différentes
cultures de Glorantha dans Enclosure#1 ou #2.
Mal luné hier soir ?
Nous étions hier en lune morte.
Mais, ça devrait aller mieux dès aujoud'hui. Elle remonte. ;)
"Puisses la déèsse éclairer vos jours, comme vos nuits." "Hail to the Reaching Moon !"
Amicalement,
Vingo
Paris, France.
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