Je voyais ça assez décentralisé au contraire, avec une large autonomie des gouverneurs provinciaux et des sultans, l'empereur étant l'élément de cohésion de la nation. (importance plus politique que religieuse du culte impérial)
C'est vrai que les légions massées aux frontières et absentes du coeur de l'empire, c'est typiquement romain. ça marche pas mal, sauf si les frontières sont trop étendues, ou si une force d'invasion réussit à passer. Tout l'empire est alors ouvert à l'armée d'invasion. Historiquement, ce qui a causé la chute de l'empire romain, c'est une armée de 300000 hommes, alors que les frontières étaient tellement étendues qu'il en aurait fallu 10 fois plus. La population avait également été décimée par des épidémies (peut-être plus de 20% de pertes) alors que l'empire subissait de fortes pressions démographiques sur ses frontières germaniques (migrations généralisées vers l'ouest des peuples germaniques, eux mêmes repoussés par les asiatiques)
Dans Glorantha, ça signifierait une invasion des nomades de Pent, ou peut-être des peuples sortant du ban des syndics, alors que les troupes sont occuppées ailleurs (Sartar ?)
On peut pousser le parallèle romain : l'armée de citoyens devient une armée de professionels et d'auxiliaires, d'autant plus coupée de la population qu'elle est stationnée très loin de la patrie.
Les citoyens de Dara Happa ne voient quasiment jamais de légions, et pas du tout la chauve-souris pourpre et autres horreurs utlisées en campagne.
Chaque légion a ses propres tactiques, son culte héroïque, et son général, qui a souvent l'admiration de ses troupes. Tant que l'empereur est fort, pas de problèmes, mais s'il venait à disparaître (tiens, c'est une idée ;-) la cohésion de l'empire volerait en éclat, chaque général s'appuyant sur ses troupes pour obtenir le pouvoir (rajoutez une invasion barbare, et adieu l'empire)
Iznogoud
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