Un autre mod�le (peut-�tre m�taphorique) �voqu� par Greg Stafford est que les dieux les plus puissants sont les plus proches des Runes fondamentales et donc les moins "libres" d'agir alors que les mortels, infiniment moins puissants ont aussi bien plus de libre-arbitre.
La Magie Divine repr�sente alors le fait que des mortels sacrifient volontairement une part de leur libre-arbitre pour devenir des agents de ces forces. Ils semblent y gagner en puissance mais ils y perdent en autonomie (ce que montraient bien les Geas de certains cultes de RQ).
Selon certains, la D�esse Rouge a int�gr� le Temps, transgress� le Compromis et aurait pu conserver plus de libre-arbitre et de capacit� d'intervention m�me que ce trublion d'Orlanth (mais pourtant les Orlanthis peuvent r�pondre qu'elle s'est assujettie � des Cycles plus monotones que les Temp�tes).
> M�me si je suis d'accord avec toi que dans certains univers Med-Fan, les
> dieux existent parce qu'ils ont des adorateurs et que leur pouvoir sont
> proportionnels � ceux-ci.
C'est explicitement le cas dans D&D o� les dieux cherchent � augmenter leur nombre de pr�tres et adorateurs pour augmenter leur puissance divine.
Une des choses qui me frappent dans les religions r�elles est que la puissance suppos�e de la divinit� a souvent peu de rapport avec sa popularit� (qui d�pend d'autres facteurs comme l'utilit� pratique ou l'accessibilit� de la divinit�).
Un simple "Saint" m�diateur ou un Demi-dieu qu'on croit tr�s actif et interventionniste auront plus d'adorateurs r�guliers qu'une Divinit� toute-puissante mais trop abstraite (le cas extr�me est Brahma dans l'Hindouisme, dont le culte s'est r�duit � peu de choses malgr� son importance mythologique).
ff
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