[Saga de Wyrred Blackwater] Chapitre 2 - comment j'ai repris un trésor et dirigé une enquête vitale pour le Royaume.

Auteur: Rappar <rappar2_at_...>
Date: Sat, 27 Jan 2007 12:27:37 +0100


LA SAGA DE WYRRED BLACKWATER
� Rappar

[pr�cision suppl�mentaire sur les sources: L'ensemble de la campagne a utilis� les sources suivantes : Tarsh in Flames, Thieves' Arm et In Wintertop's Shadow (Unspoken Word), ainsi que quelques id�es et NPC de la campagne � Sartar Rising �.

La for�t puante est d�crite dans RQ Adventures 4 je crois. Il y a bien sur Griffin Mountain pour Balazar]

Chapitre 2 - comment j'ai repris un tr�sor et dirig� une enqu�te vitale pour le Royaume.
(SPOILER �l�ments pris dans the Thieve's Arm) [r�sum� de l'�pisode pr�c�dent: l'admirable Wyrred a sauv� un clan et ramen� un livre pr�cieux, que les rapaces autorit�s s'accaparent bient�t. Ils lui font repartir pour faire expertiser l'ouvrage, mais des Monteurs de sangliers l'attaquent]

Bon alors vous avez �t� sage, et j'ai assez � boire, alors j'continue.

Bien, reprenons. Je cherche tout de suite une position d'o� je pourrais dominer le champ de bataille, afin de positionner au mieux mes troupes - mais un sanglier me r'trouve. "le livre ou la mort", y m'fait le faux troll. Tu m'connais, j'suis parfois trop t�m�raire, je suis pas d'ac. J' crois bien ma derni�re heure venue, et je m'dis qu'je vais emporter dans ma tombe deux sangliers et leurs monteurs, ce qui aurait �t� une tr�s mauvaise compagnie pour l'�ternit�. Bien que j'arrive � m'entendre avec tout l'monde, et j's'rais sans doute arriv� � m'entendre, m�me avec des fant�mes de sangliers...

J'aurais jamais l�ch� le livre confi� � la garde de mes int�gres mains par le Conseil, si j'avions pas �t� transperc� par la lance d'un autre monteur de sanglier qui se glisse subrepticement derri�re moi. Ils prennent leur butin et fuient bien vite mon courroux, non sans avoir laiss� nombre des leurs sur le carreau. Car nul ne me prend rien sans en payer ch�rement le prix, non mais.

D�tail amusant, le Markos a eu la riche id�e de s'accrocher � un sanglier, qui file loin loin dans la for�t. P't�t ben que les Monteurs auraient appr�ci� la livraison de la nourriture � domicile. Arf!

Bon. Je suis fort v�ner, alors on s'lance sur leurs traces. Markos appelle ses potes elfes, qui ont bien envie de se servir de nous comme engrais, mais comme ils aiment pas beaucoup non plus les monteurs qui les grignotent; ils se d�cident � distraire ces saloupiauds, tandis que nous on rentrerait dans la gueule du troll pour reprendre notre bien.

Au moment d'passer � l'assaut, y a plus une brindille. Quand j'offre aux arbres anim�s de rentrer dans le lard des sangliers, y commencent � pleurnicher. � Bouh, mais si un sanglier meurt, y nous f'ront des repr�sailles, d�j� qu'on est tout faibles en d�clin ouin �. Y-z-en �taient verts. Ca, pour c'qui est d'menacer deux victimes des brigands du chaos, y sont tr�s forts, mais quand y s'agit de s'battre, y rentrent sous terre.

Markos essaye d'haranguer les elfes, qui restent de bois. Jusqu'� c'que j' leur d'mande de bien vouloir seul'ment �loigner les sangliers, si z'en
�taient caps, si c'�tait pas trop un effet d'leur bont�. La honte que j'leur
mets, j'te jure, y-z-en menaient pas large. Alors l�, comme y faut pus s' battre, y-z-en fr�tillent leurs branches de contentement de pas � rompre l'
�quilibre de la for�t �, ou une autre connerie de verts. M�me qu'y sont
pr�ts � piocher dans leurs r�serves de graines pour attirer loin les cochons.

On s'rapproche du village, Markos discretos et moi. Enfin. � Markos discretos �, les elfes sont oblig�s de lui tomber d'ssus et de l'camoufler tellement il gigote. J'ai failli �clater d'rire derri�re, mais un elfe qui d 'vait �tre copain avec l'arc m'en a emp�ch�, par pure solidarit� plantaire.

Les montures s'mettent � galoper apr�s l'grain, et les monteurs apr�s leurs montures. J'adore qu'un plan se d�roule sans accrocs ! Je m'pr�cipite vers l 'unique humain qui reste dans l'camp, pendant qu'Markos reste � l'abri et me couvre. Plant� par ses fl�ches, l'gars qu'�tait pas un homme-b�te s'planque dans sa case, mais j'lui fous un coup de c'couteau qu'vous voyez � travers la paroi d'la cabane, quand il se croivait bien � l'abri. Personne n'�chappe
� la col�re de Wyrred le vindicatif !

Avec tout �a, le gars s'rend. Je le persuade - quand j'veux, j'suis tr�s persuasif - de nous r'donner le bouquin. Puis on entend l'bruit des sangliers qui rappliquent, Markos s'imagine qu'sa mission est finie et il se tire � toute vitesse, vert de trouille, l'mec ! Il en oublie not'prisonnier ! M'enfin je finis quand m�me � lui trouver une utilit� � Markos, pour soigner l'type, parce que nous souhaitons qu'il nous communiquasse les informations que nous requ�rons.

L'commanditaire de notre agression par les hommes-sangliers s'appelle Craignos, ou Cr�tinos, ou approchant ; et il est lui-m�me aux ordres de notre bon ami Patricius qui a la nostalgie de la p�che aux d�mons marins par livre. Je suis pas une mauvaise p�te, je laisse repartir Craignos contre promesse qu'y s'mettra plus en travers de not'chemin. Des fois je suis trop bon, �a m'perdra. D'un aut'c�t�, il �tait Melmuri, alors �a l'aurait foutu mal une fois d'plus avec ces salopards.

Puis on r'passe � la tribu. Olene, trop impressionn�e par moi, me trouve trop fortiche � contr�ler, et nous fout dans les pattes une vingane qui se pique de subtilit�. En vraie politicienne qu'elle est, Murane (c'est son blaze) essaye d'nous entuber de suite, de s'la jouer � c'est moi la chef, marchez droit maint'nant � mais j'la calme illico, vu qu'j'avions l'soutien d'Olene, qui sait qu'c'�tait moi qui lui avait sauv� ses fesses pr�c�demment. Olene nous dit de r'tourner � la capitale brandir le livre d' vant tout l'monde et cependant l'garder.

J'fait plein de suggestions pour r�duire les risques, dont celle d'arracher une page et de faire expertiser que �a, mais �a leur fout les j'tons. Et puis Olene a trop confiance en moi, et �tait trop s�re de not'succ�s. Apr�s j'fabrique quand m�me un faux � livre bleu �, et j'les embrouille tell'ment qu'y savent plus lequel est l'vrai, lequel est l'faux. C'est si bien fait et Artamon est si puissant - gloire � Artamon - que j'savions point trop non plus. M'enfin vous m'connaissez, j'suis un perfectionniste. Des fois l' travail est tant bien fait, que j'm'extasie moi-m�me d'ssus, comme si c'
�tait �ui d'un autre. J'suis trop modeste, �a m'perdra.

On s'met en route pour Bout-du-Monde (ouais moi j'dis encore Bout-du-Monde, pac'que Furthest c'est du p�lorien, et qu'�a a beau �tre la langue internationale, j'm'assied d'ssus.) Au passage, on note qu'y faut changer les titres de politesse dans les correspondances, pour mettre ceux de Dara Happan, dont la sonorit� est agr�able aux royales oreilles de notre bien aim� roi-�tudiant-mage Moyrades. Moi j'm'en foutais, j'savais pas lire.

Une fois � B�D�h�M, j'trouve la ville encore plus pourrie de fric qu'avant. La preuve : on s'pointe dans la maison tribale. Eh ben Hendrakos le Pigeonnant, l't�lier, s'en sert comme auberge. Moi j'dis que Murane elle a
�t� bien trop gentille avec cette crapule, et qu'un tel manque de loyaut�
envers le clan aurait d� �tre rigoureusement sanctionn� ! Dans quel monde vivons-nous, je vous le d'mande !

Murane joue la myst�rieuse, nous parle d'un contact qui doit rester anonyme.
� Va-z-y �, on lui dit la main sur l'coeur, � on te fait confiance �. Je la
prends en filature. Elle va voir son contact au temple des sages bruns. Elle ressort en nous renvoyant vers le doyen de l'universit�, un type qu'avait pas compris qu'avoir un nom interminable rendait pas plus intelligent.

A l'universit� - tous des dingos la-d'dans, qui nous font attendre alors que j'�tais un �missaire pl�nipotentiaire d'notre tribu. Le doyen, un pauv'vieux pr�t � clamser, tombe amoureux du bouquin, et grince d'une voix de fausset
� Oh qu'c'est beau, c'qu'il f'rait bien dans la biblioth�que de not'
universit� ! � Je rep�re tout de suite l'intello cupide, et j'le ram�ne � l' ordre en lui rappelant que l'bouquin est � la tribu, non mais ! En plus, je suis sinc�re - �a m'fait tout bizarre - j'lui dis que la tribu envisage de l 'offrir au roi.

Le doyen veut � �tudier � le livre plusieurs jours, alors moi j'sens l' entourloupe et j'lui fais signer un bon. Pour se venger de l'humiliation qu' il vient de subir, le vieux ergote que Patricius a laiss� ses initiales sur son bien, et qu'il est vraiment cousin au troisi�me degr� du roi. J'l'avais bien dit qu'il fallait arracher qu'une page et faire expertiser que celle l� ! Mais personne m'�coute, alors que j'�tions bien l'plus malin des trois ! Enfin, le doyen - personne ne m'forcera � m'�corcher les l�vres sur son nom
� la con qui fait tout l'alphabet! - nous propose un deal : une mission pour
payer l'expertise. Cela me r�volte, de se faire payer aussi cher. Moi aussi je vais devenir expert-conseil � l'universit�, option � syst�mes de s�curit� �, et je ferai payer cher mes recommandations !

La mission nous est donn�e par un gars de la Parole Dite, le r�seau de renseignements lunar. Son nom n'a pas d'int�r�t, c'est un pseudo. J'aime bien le type. Efficace, pas bavard, il me r'connait bien comme le chef pro que j'suis. Nous est confi�e la d�licate t�che de disperser un groupuscule d 'Orlanthis crimino-r�sistants, nomm� � Tonnerre Silencieux �, qui avaient
�corch� une pr�tresse de Teelo Nori.

Murane tient absolument � infiltrer les fanatiques. Elle me sort un discours anti-lunar tr�s convainquant, parce qu'il me convainc totalement que c'est une pourrie qui r'tournera sa veste � la premi�re occasion, et nous carottera. Moi, c'qui m'chiffone, c'est plut�t le pourquoi du meurtre d'une pr�tresse, m�me que je m'demandais si c'�tait pas d'la grosse manip de la part des services secrets lunars, qui voudraient faire accuser les Orlanthis d'un acte inf�me qu'y z'auraient accompli eux-m�mes. Bref, on s'laisse pas faire, on s'm�fie, gr�ce � ma prudence l�gendaire qui fait que j'suis toujours vivant. C'est pas pour rien qu'on m'surnomme Wyrred l'Astucieux. Bref, j'd�cide qu'y faut d'abord enqu�ter.

On a plusieurs pistes. Markos conna�t un chef de la milice. J'peux faire une enqu�te chez les gouines de Teelo Nori. J'peux aussi voir mes potes puissants de la Famille Tempesta.

Markos l'gladiateur va voir mon ami l'capitaine Backwift, un corrompu de premi�re. Backwift nous r'file fort cher ses infos : les Tonnerre sont un gang de vingt paum�s, qui font du racket dans les quartiers pauvres ; ils ont un nouveau chef. La famille Tempesta est leur ennemie.

Puis je m'd�guise en riche philanthrope, et j'file � l'orphelinat Teelo Nori. La sour me fait tout visiter en baratinant sur les bonnes ouvres de sa secte, et j'm'y connais en baratin. Moi cela me f'sait mal au cour de voir tous ces orphelins, futurs assist�s, en train de s'emmerder en classe � apprendre � lire, au lieu de leur apprendre un boulot utile. Heureusement j' en r'p�re quelqu'z'uns plus d�brouillards que les autres, qui me rencardent sur les endroits que fr�quentait sour Mifouw� (c'�tait le matricule de la pov'victime). C'la m'faisait tout bizarre d'�tre sinc�re avec ces p'tits gars. Ca f'sait plus tordu encore que d'faire semblant d'�tre bourr� d' tunes.

Enfin, n'�coutant que mon courage, j'me pr�cipite pour cuisiner la famille Tempesta. J'arrive � la porte, deux gorilles de chaque c�t�. Artamon (lou� soit son nom), dont je suis un des plus fid�les d�vots, me prend par surprise, et v'la que j'commence � parler avec l'accent de l�-bas, dis, et � m'faire passer pour un cousin de province � eux. J'en r'venais pas d'�tre pris dans un trip pareil alors que j'avais qu'� m'pr�senter comme moi-m�me. J'avais d� �tre trop sinc�re ces jours pr�c�dents, j'�tais en manque.

Bon. J'�blouis compl�tement les hommes de main qui m'font patienter dans un endroit frais et abrit� du soleil. Puis y m'emm�nent � Tempesta Junior, qui se r�pand en excuses pour son mauvais accueil. Ma r�putation et mon identit� m'ont pr�c�d� � ses oreilles, mais j'lui fais croire c'te fois que j'suis un officier de la Parole Dite, c'qui l'impressionne fort, et il s'd�p�che de m' dire tout c'qu'il sait sur le chef de la bande des Orlanthis dingos. En fait, Sour Mifouw�, elle �tait tomb� en plein dans leur QG, alors ils l'ont but�, mais �a j'l'avais d�j� d'vin�. Junior m'parle de Cormyr � couteau dans le dos �, leur chef pas trop populaire, et m'donne la date de la prochaine r�union. Apr�s quoi il me supplie de mettre fin � cette �pine dans leur pied, qui g�ne beaucoup la famille Tempesta. J'�tais, de toute �vidence, leur dernier espoir de survie.

Puisqu'on a toutes les infos, j'emm�ne mon �quipe faire une reconnaissance dans les souterrains. Je guide ces pauvres �clop�s qui constituent ma suite, au repaire des terroristes, en �vitant un crocodile. J'envoie Markos �couter c'que disent les salopards. En r�sum� : y's'disent, en chuchotant entre eux, et en r'gardant derri�re qu'leur chef leur tombe pas d'ssus, � �a va barder
� la prochaine r�union �, en quoi y se trompaient pas. Et puis y s'cassent,
alors moi j'm'installe. J'fais une razzia sur un tas de documents tr�s compromettants pour l'groupuscule, qui me s'raient tr�s utiles, si j'savions lire. C'est ben la premi�re fois qu'un orphelinat m'manque !

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