R�sum� de l'�pisode pr�c�dent: afin de payer en service une expertise on�reuse, notre perspicace h�ros enqu�te, pour le compte des services secrets imp�riaux et lunars, sur un groupuscule de terrifiants terroristes orlanthis. Il d�couvre leur repaire cach� et apprend la date de leur prochaine r�union...
Chapitre 3 - comment j'ai d�mantel� une dangereuse organisation terroriste
On rentre � la maison tribale, et l� surprise, v'la-t-y pas que s'pointe un
type qui s'pr�tend
marchand ; y s'pr�sente sous le nom de Hendrakos, l'm�me blaze
qu'l'aubergiste. Ca puait
l'pseudo, quoi. Arf, j'ai tout d'suite flair� l'embrouille, j'contr�le sa
cargaison : j'avions
jamais vu un marchand aussi pauvre... et comme il portait bien en vue son
insigne d'Etyries,
j'ai tout d'suite compris l'message : l'�tait un espion envoy� pour nous
surveiller par l'agent
de la Parole Dite !
Evidemment je l'alpague tout d'suite, et j'lui fais " j'sais qui t'es, et
maint'nant pisque t'es l�,
joins-toi-z-�-nous ! ". L'avait l'air trop emmerd� que j'l'aye perc� � jour
aussi rapidos,
Hendrakos le Pseudo! Y me r'garde en b�gayant, effar� que j'ai tout d'vin�
sur lui et sa
mission ! Arf !
Enfin, on a un plan : s'pointer d�guis� � la r�union. Alors fallaisse qu'on
trouve deux nazes du
Tonnerre, pour qu'on prenne leur place sans s'faire remarquer. Comme on sait
qu'� part buter
des femmes ils l�vent une " taxe de protection ", on va r'trouver un boucher
qu'avait �t�
rackett� par cette sale bande. J'briefe Hendrakos sur le fait qu'y
s'pr�sente comme un r'pr�sentant d'une milice d'autoprotection des marchands. Mais Hendrakos l'�tait vraiment un
Enfin, y nous rancarde sur ceusses qui le pers�cutent : Tarcalos le Balafr�
et son beau-fr�re
Anstad, des p'tites frappes membres du Tonnerre. L�, j'baigne dans mon jus
tell'ment j'me
sentais � l'aise. Aussit�t, j'ourdis un plan machiav�lique, et j'positionne
mes troupes. J'me
pointe � l'auberge o� j'sais que j'retrouve Tarcalos, et Artamon (Artamon
est le P�re,
Artamon est la M�re) m'inspirant, j'leur sors un super-discours moyennant
quoi qu'j'ai
absolument b'soin d'incapables comme eux pour faire un coup dans la maison
tribale des
Blackwaters. J'les entra�ne � ladite maison, jusque dans la cave, j'les
entends s'frotter les
mains de satisfaction face � un coup aussi fastoche, et j'te les assomme
rapidos. J'adore qu'un
plan se d�roule sans accrocs !
Puis j'les interroge. Evidemment j'nous avions fait nous costumer. Mais
Artamon (Larges
sont Ses dons !) �tait dans un bon jour c'te nuit l�, si j'ose dire : les
pauv' p'tites cognes nous
prennent pour des assassins lunars fanatiques ! Leur dieu � cette clique de
tueurs s'appelle
Danfive Xaron, �a m'resservirait de m'r�clamer d'eux.
Alors �videmment mes deux complices d'un soir, y crachent tout c'qu'y
savent, et notamment
comment qu'leur gang avait r'p�r� les agents d'la Parole Dite qui essayaient
de s'inviter �
leurs meetings. Les Lunars d'not groupe, dont Hendrakos-deuxi�me-du-nom, en
m�nent pas
large, � s'imaginer d�couvrir que La�ki l'Ecorcheur avait un d�mon qui pulse
quand des
Lunars se pointent ! Autant pour not'plan de se radiner discretos � leur
p'tite f�te !
Bon. L� d'ssus Murane la Vingane part essayer de rallier Erwana Dix-Scalps � not'cause.
Fallait aussi qu'on s'd�barrasse du d�mon. Hendrakos s'rend au temple
d'Irripi Ontor pour
s'renseigner, et mange le morceau, c'est � peine si y leur raconte pas
not'mission. L� j'ai eu
un m�ga-doute, je m'demandais s'il �tait vraiment un agent ou s'y f'sait
semblant de s'gourer
pour qu'on croive qu'il en �tait pas un. Les r'ligieux l'renvoient au temple
de Yara Aranis,
d'o� y r'sort avec le visage tout bl�me de que'qu'un qu'a eu une exp�rience
mystique. Quels
mystificateurs ouais, ces r'ligieux ! Y s'croyait investi du pouvoir du
dieu, Hendrakos de
Tarsh! J'en pouffais sous cape.
L'temps passe, l'heure du s�minaire terroriste s'rapproche. Mes acolytes se
r'mettent � r'faire
des plans, sur qui va s'placer o� lors de la baston g�n�rale. En plus y les
faisaient avec Dix-
dont la tactique supr�me consistait essentiellement � rentrer dans
l'lard de tout c'qui
bouge. Moi qui suis un grand strat�ge, je sais pertinemment qu'la premi�re
victime de la
bataille c'est l'plan d'bataille, alors �a m'gonfle un max. M'enfin, faut
bien leur laisser
croire que c'�tait eux les chefs, voyez, et que c'qui f'saient �tait
vach'ment essentiel.
J'invoque la toute puissance des illusions d'Artamon Le Virtuel, et
j'd�guise Hen'dragkouine
et moi en Tarcalos et son beauf. Enfin, nous v'l� sur place pour les
r�jouissances. Dix-Scalps
rapplique avec Murane, qui aussi sec commence � gueuler qu'Cormyr est un
tra�tre � la
Cause. Ca r�agit pas dans les rangs, sauf quand j'les excite � coups de "
ouais, c'est elle qu'a
raison ". Cormyr b�gaye une r�ponse, puis y d�cide de r�gler autrement ce
diff�rent
id�ologique, y d�gaine et une m�l�e ind�cise s'engage. Les coups pleuvent
d'tous les c�t�s,
on distingue plus l'ami d'l'ennemi. Je m'bats comme un lion, frappant �
gauche et � droite,
semant la mort dans les rangs adverses. Cormyr leur chef se met � galoper
partout, en
distribuant des gnons d'�p�e. C'est l� que le combat a failli basculer en
notre d�faveur ; mais
j'fais un croche-patte � Cormyr, calculant que sa caboche va s'cogner dans
un mur, c'qui
s'passe. A c'moment on peut capturer Cormyr, et j'lui mets d'cot� ses
possessions dont il
aurait pu s'servir pour s'carapater.
Pendant c'temps, La�ki invoquait son d�mon-ch'val pentien. L'd�mon s'jette
sur Hendrakos,
qu'�tait plus qu'un instrument dans les mimines de Yara Aranis. Et vrouf le
d�mon. Enfin,
Erwana a fait des rillettes de La�ki.
On avait but� tous les opposants, et c'est � c'moment qu'les mercenaires
qu'les grands
planificateurs d'not groupe avaient r'crut�s � prix d'or se ram�nent, en
beuglant " on a
gagn� " !! Arf ! Heureusement qu'le ridicule tue pas ! Vous vous rendez
compte, quand
m�me, que ces extras inutiles avaient �t�s r�tribu�s avec le budget de notre
tribu ! Vous voyez
quelle bonne gestionnaire c'�tait, cette pute de Murane ! Nous autres
honn�tes commer�ants,
voyons l'argent de nos imp�ts jet� par les fen�tres !
D'ailleurs � propos d'argent, l'coffre plein d'or o� que l'gang pla�ait ses
�conocroques avait
disparu dans la confusion. Y a aussi un bijou en forme de ch'val que
j'pr�f�re laisser �
Hendrakos - vu que j'm'interpose pas dans les affaires divines.
Bon ben l'combat �tait termin�, et gr�ce � moi, nous sommes vainqueurs.
Comme on est pas
sp�cial'ment pro-lunars, on conseille aux Orlanthis d'prendre le maquis.
J'fais d�poser les
corps des assassins sur les marches d'l'orphelinat, comme une sorte de
justice immanente
dont je s'rais le bras vengeur. L'gars d'la Parole Dite nous attendait � la
maison tribale, et j'lui
dis " l' Tonnerre Silencieux est dev'nu le silencieux tout court ". Il est
visiblement
impressionn� par la ma�trise dont j'avais fait preuve dans toute cette
affaire, et m'f�licite, me
suppliant d'rentrer dans son organisation. Mais Artamon (Qu'il nous lib�re
!) et moi sommes
trop ind�pendants, alors j'lui dis c'qui veut entendre, pour qu'y nous
laisse tranquilles. Il fait
semblant de pas conna�tre Hendrakos, �videmment.
Enfin, on peut r'partir � l'universit�. L'doyen a termin� son expertise, et
vraiment y veut pas
s's�parer du bouquin. Comme dans l'm�me temps, Patricius avait r'joint une
unit� militaire de
philosophes cr�� par Moyrades... Ah ah ah ! Non, rigolez pas, sinon j'vais
pas pouvoir arr�ter
mon fou-rire moi-m�me, Ouh ouh ouh... une unit� militaire de philosophes...
J'suppose
qu'y-z-ont pour fonction d'expliquer � leurs adversaires pourquoi qu'y
doivent se rendre, oh
oh oh !
Bon... j'finis par convaincre l'doyen d'nous donner un objet magique en
�change du bouquin.
Y pleure presque en nous c�dant une r�plique de sceptre je-ne-sais-quoi,
mais vach'ment
pr�cieuse. Il se sent flou� par un grand marchand comme moi, et il avait
raison.
Quelques jours plus tard, nous voici � la cour du roi tribal. Y nous
f�licitent, moi et mes
auxiliaires, comme il se doit. Mais l'festin est interrompu par des
villageois sur qui l'malheur
fond : des abeilles tueuses-z-et chaotiques butinent les habitants !
N'�coutant qu'mon
courage, j'tra�ne mon �quipe � c't'infortun� village. Tremblez, supp�ts du
chaos, Wyrred est
dans la place !
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