[Saga de Wyrred Blackwater] Chapitre 4: comment j'ai sauve la tribu des dards du Chaos

Auteur: Rappar <rappar2_at_...>
Date: Sun, 11 Feb 2007 09:22:35 +0100


R�sum� de l'�pisode pr�c�dent: apr�s avoir brillament accompli ses missions, tant pour la Tribu que pour le Royaume, c'est environn� de la gloire de ses exploits que Wyrred revient go�ter aux fruits de ses p�riples. Mais une attaque d'abeilles g�antes chaotiques sur un village sort notre H�ros de sa qui�tude...

 Chapitre 4 - comment j'ai sauv� la tribu des dards du Chaos (c) Rappar

Donc on s'pointe, on voit qu'les abeilles elles-z-ont-m�me transform� en cocons boursoufl�s de fiers guerriers dans leurs armures. Et les insectes, y s'attaquent aux troupeaux maint'nant, alors bon, �a la fout mal pour les p�qu'nots. Tout l'monde fait une retraite prudente au Conseil Tribal. Y gueulent en m�me temps ; �a pour avoir des id�es, y-z-en avaient tous, et toutes contradictoires. En bons politichiens, �a aboye et �a mord pas.

Alors j'y mets hola, y se taisent tous pour me tendre leurs paires d'oreilles attentives, et j'commence � exposer mon plan en huit points. J'avais vraiment r�ponse � tout, vous voyez, et mes recommandations sont aussi avis�es que prudentes. Je d'mande qu'y fassent v'nir Kalandros le Rucher. Un mec qui s'occupe des abeilles, quoi. Y s'empressent de suivre ma suggestion � moi, et ram�nent un pov' typ qui s'jette � mes pieds, tellement je l'impressionne, moi et le conseil.

Je d�bats tant et si bien qu'y sont pr�ts � me faire rentrer dans l'conseil, lorsque Bezanando, qu'avait entendu l� plus de paroles que dans sa vie enti�re, et qu'�a r�sonnait dans la cloche vide qui lui sert de caboche, s'met � gueuler : " on va leur rentrer dans l'lard, aux bestioles ! ". Alors nous v'la d�sign�s volontaires en moins de temps que �a. Moi j'demande des subventions et de l'�quip'ment. Bon, y s'trouve qu'on nous a fil� d'l'or, et qu'les trolls y-z-aiment pas �a, alors j'ai bien �t� oblig� d'en conserver une partie.

Markos tient absolument � r'tourner voir les elfes ; �a lui manque de sentir leurs p'tites branches s'balader dans son derche, alors on va s'promener dans des bois profonds et tout � fait d�sagr�ables - en fait, toute cette aventure se pass'ra dans des coins d�gueu.

Alors les arbres ventriloques nous font qu'les abeilles g�antes elles viennent de la vall�e des fleurs g�antes. On aurait pu y penser tous seuls ! Et puis y nous filent des graines pour faire pousser d'autres fleurs g�antes et attirer ces estomacs volants. J'me r'tiens de leur glapir que c'est pas la peine, elles sont d�j� l� ! Eh oh les plantouses, r�veil !

L� d'sus, mes acolytes couinent qu'y sont fatigu�s et � la bourre, et qu'y tremblent � l'id�e de se taper ce qui n'est pour moi qu'une fl�nerie dans la For�t Puante pour aller jusqu'� la Vall�e. Je condescends � accepter de transiter par une Pierre de Voyage. Un truc hyper-dangereux qui t'fais passer dans un autre monde bourr� d'�preuves qui te tuent. Moi rien n'me fait peur, mais j'aime pas prendre des risques inutiles, sinon je s'rais pas en train d'vous raconter tout �a. C'est pas pour rien qu'on m'appelle Wyrred Le Prudent.

Alors la tribu nous aide pour passer dans un menhir qui veut pas d'nous, vu qu'y bouge tout l'temps. On embarque un �cureuil qui cause, aussi. A un moment Markos voit sa copine Trigora qui lui fait [voix suave] " Ouh ouh par ici mon beau militaire ! ", et y s'pr�cipite. Moi j'me d'mande c'qu'elle fout l�, j'flaire le coup fourr�, et pendant qu'y conte fleurette � sa belle, j'y menace de trucider l'gros pi�ge. Du coup, �a rappelle � Markos les priorit�s de son m�tier d'militaire. J'lui avais sauv� les burnes � Markos, et p't�tre le reste aussi. Y me souffle avec reconnaissance " t'as trop raison Wyrred, sans toi j'tombais dans l'panneau, j'repousse cette fausse copine et gr�ce � ton intervention, j'garde son �p�e d'bois".

Un peu plus loin, j'tombe sur Gouzan l'boiteux l'Eurmali. C't'enfoir� essaye de m'baratiner qu'il est mon pote et qu'y va m'faire un cadeau; j'r�siste �videmment � son torrent d'paroles mensong�res.

Rouge de confusion que je soye aussi contrariant, y m'pique la Bo�te des Ombres ! " Rends-moi c't'objet honn�tement gagn� � la sueur de mes muscles ! ", j'lui fais � ce sale truand! L'aut' con y ouvre la bo�te ! Un esprit tout noir et furax en sort, et m'rentre d'dans ! J'commence � voir la vie en noir comme un putain de troll ! Tu parles d'un cadeau !

Apr�s, Gouzan s'en prend � Murane. " T'es vraiment trop moche !", qu'y lui fait. Faut avouer que la nature l'avait pas g�t�e, et qu'elle �tait dev'nue politichienne passqu'elle int�ressait pas les gar�ons. Puis il lui fait une chev'lure rousse, mais bon y a encore du taf pour la marier � aut'chose qu'un aveugle.

Pis y a plein de trolls qui nous foncent sus en beuglant. Comme d'hab, j'positionne mes troupes, en mettant Bezanando (c'est l'gladiateur) d'vant moi avec l'ordre de brailler ses tripes. Du coup, quand y voyent ma ma�trise tactique, �a les calme. Y nous am�nent � un troll marchand d'Argan Argar, que j'convaincs de se joindre � notre lutte pesticide, facil'ment vu que maint'nant l'esprit troll est en moi. Not' nouveau pote nous m�ne � sa maman - une sorte d'�tron p�trifi� - qu'exige qu'on nous mette � l'�preuve.

Premi�re �preuve, combat de Bezanando contre un gros troll. L'public de trolls que j'excite parfait'ment s'met soudain � soutenir " l'oumane " ! Ouarf, vous auriez vu la m�choire pendante de son adversaire ! L'gladiateur l'emporte sur le rat g�ant. Un � z�ro pour m�zigue ! ...Bon les autres �preuves sont d�nu�es d'int�r�t. Y z-essayent de m'embrigader dans un concours de gloutonnerie, mais il s'agit de se goinfrer de substances aussi peu rago�tantes les unes que les autres. D�fi stupide que je rejette avec d�dain. Ca prouve que, contrair'ment � c'que disent certains, que je suis pas VORACE.

D'apr�s les trolls �leveurs d'insectes et adeptes de Gibikibir, les abeilles qui nous pompent le dard viennent pas d'la vall�e des fleurs ; �a s'rait-y un nid qui se s'rait �tabli par chez nous � partir d'une abeille corrompue par le Chaos. En tant que repr�sentant pl�nipotentiaire des Blackwater, je conclus un trait� avec les Trolls qui, impressionn�s une fois de plus par ma sublimit�, me confient un squad de trollinets mont�s sur abeilles, et me supplient d'accepter le pr�sent d'une abeille comme monture. Comme je suis un malin non mais, et que leurs salet�s pas dress�es sont sacr�ment r�tives, je me fais attacher.

Je vole donc en r'tour vers la tribu Blackwater, o� j'me r'pr�sente d'vant l'conseil qui boit mes paroles avec avidit�. Puis j'mets au point un traqu'nard contre ces sales b�tes de malheur : je fais pousser les fleurs g�antes, je positionne plein d'archers en embuscade, j'empoisonne un chaudron de miel, et j'me place moi-m�me en premi�re ligne, sous les fleurs. Une abeille pointe sa truffe ; y sont tous l� � tr�pigner :
- " chef, on l'attaque ? ", fait la pi�taille

J'retiens mes troupes encore et encore, jusqu'� c'qui aye neuf monstruosit�s chaotiques. Alors je d�clenche le pi�ge ! Les archers sortent du bois et une gr�le de fl�ches s'abat sur les bestioles. Les trollinets volants l�chent un filet qui coince les saloperies qui butinaient les fleurs. La dague entre les dents, j'bondis sur une abeille g�ante qui go�tait � mon miel empoisonn� ! S'engage alors un corps-�-corps mortel. Elle me blesse, et commence � pousser des cris de jubilation, croyant en avoir fini avec moi. Mais j'r�siste ! Un, passque j'suis costaud ; deuxio, passque j'm'�tions procur� un talisman antipoison aupr�s du rucher. Wyrred plus malin que tous ! D�go�t�e, la terrible abomination clamse dans d'atroces souffrances en maudissant mon nom. Mes hommes m'acclament : victoire !

Pendant c'temps mes �quipiers faisaient des combats tournoyants contre des abeilles rest�es en l'air. Conform�ment � mes ordres, y z-en laissent fuir juste une, et la suivent : elle les m�ne � un nid, qu'on s'empresse de cramer. Fini les b�b�tes ! Moi j'aime quand un plan se d�roule comme pr�vu ! Y en a encore une qui file vers le nord-est, ce qui nous laisse � penser qu'c'est par l�-bas qu'elle s'est fait corruptionner.

Quelle aventure mes enfants ! Une fois de plus j'avais d�montr� que sans moi, la tribu �tait perdue.

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