[Saga de Wyrred Blackwater] Chapitre 5 - comment j'ai hissé Pharandros à la régence

Auteur: Rappar <rappar2_at_...>
Date: Sun, 18 Feb 2007 23:39:46 +0100


Chapitre 5 - comment j'ai hiss� Pharandros � la r�gence (c) Rappar

R�sum� de l'�pisode pr�c�dent: notre h�ros Wyrred a r�cup�r� un cadeau pour que sa tribu fasse un cadeau au roi de Tarsh pour son anniversaire. Il a aussi sauv� la tribu d'attaques d'abeilles chaotiques. Ses petits camarades cependant, ne sont pas rest�s inactifs...

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Le poison chaotique me fait faire une rechute, et j'sens passer pas loin l'�p�e d'Humakt. Quelques s'maines plus tard vient l'heure d'apporter ses p'tits cadeaux au p'tit roi Mo�rades de Tarsh, pour qu'y nous fasse une risette. J'pars avec la d�l�gation, puis � Bout-du-Monde je r'trouve Markos qui m'implore de l'accompagner chez Pharandros le R�gent. Y m'raconte qu'on a appris qu'les abeilles ont �t�s corrompues par le chaos qui suinte de sept temples pleins de sorciers et bourr�s de hoplites yelmiens, que Mo�rades fait construire. Les pr�tres de l'ordre du Tsunami Rouge squattent ces temples, et veulent faire rev'nir l'�poque de Yelm de jadis en Tarsh. Ben c'�tait mal barr�, s'y commen�aient par cr�er du chaos, hein !

Pharandros en m�ne pas large, d�go�t� qu'on aye tout d�couvert de c'que son p�re trafique.
- " Qu'est-ce que j'vais faire ", y pleurniche, " si j'fais rien les
Lunars - qui sont au parfum - vont envahir l'pays ; si j'd�pose mon papa c'est la guerre civile; et si j'le d�pose pas, mon papa y va encore faire des siennes avec des d�crets impopulaires ". J'lui explique patiemment son m�tier:
- " vous �tes pas oblig� d'renverser vot'vioque tout d'suite, y suffit "
d'retarder l'avancement des travaux " pour ainsi dire. J'm'en charge si vous voulez, jusqu'� c'que vot'p�re d�c�de de sa belle mort ". Tout c'la impressionne Pharandros, qui m'confie qu'le Conseil tribal a de toute �vidence sous-estim� mes talents. Puis y nous demande d'aller calmer Apius Luxius, le Lunar qui l'surveille.

Mais dans les couloirs du palais, v'la une vague immense qui s'jette sur nous. Moi j'bondis au plafond puis derri�re un meuble pour y �chapper ; Markos, compl�tement surpris, reste comme p�trifi� sur place. Puis son arc s'�nerve d'�tre mouill�, et il d�zingue trois assassins en noir, et Patricius (vu qu'c'�tait lui derri�re la vague).

J'me jette sur ce pot d'colle et, la dague que vous voyez icite sur sa gorge, je lui fais une offre ultime de b�n�ficier de ma mis�ricorde. Je sais, laisser partir un tel emmerdeur c'�tait prendre un risque �norme, mais j'suis quelqu'un de trop honorable et gentil, �a m'perdra.

L�-d'sus, arrivent des gardes, comme d'hab' apr�s la bataille. Et comme d'hab, y veulent coffrer tout l'monde y compris moi qu'avais rien fait cette fois ! Markos, qu'est une sorte de bourrin bien trop respectueux de l'uniforme, veut s'laisser emm'ner au cachot. Du coup, c'est moi qui lui sauve les burnes en exigeant, son laisser-passer � l'appui, qu'y nous ram�nent � Pharandros.

Pharandros dit que Patricius c'est un escroc qui est pas vraiment un cousin du roi. Si c'est pas gerbant, ces gens qui s'font passer pour des personnes qu'y sont pas ! Sur mes conseils, not'R�gent met d�finitivement Patricius hors d'�tat de nuire. Tchac, la t�te qui roule ! Enfin gr�ce � moi on �tait d�barrass� de ce foutu lascar ! Puis Pharandros d�cide de s'pointer lui m�me chez sa nourrice - le surveillant provincial.

Mais en fait, c'est nous qu'on fait les v�ritables pourparlers. Explication : en ch'min je m'cogne sur Alexinius, de la Parole Dite, les services secrets imp�riaux. Lui et son chef Dagius Furius s'posent des questions : " alors, on est compl�tement dans l'brouillard. Pharandros, il est complice avec son p�re Mo�rades ou pas ? Aidez-nous ! ". J'les assure que y a pas plus pro-Lunar que Pharandros, et qu'on va l'faire recevoir les tributs � la place de son p�re, d'o� coup d'Etat, avec la d�licatesse et la subtilit� qui sont ma marque de fabrique. Les Lunars y se sentent plus de joie, et Alexinius nous r'mercie, vu qu'c'est gr�ce � moi qu'il est dev'nu commandant r�gional des P.D. Rapp'lez-vous, j'l'avais d�barrass� de malfrats sanglants qu'y s'appelaient " le Tonnerre Ferme Sa Gueule ".

Alors Artamon (Avis�s sont Ses conseils !) me souffle que ce s'rait une bonne id�e que j'embobine Alexinius. Du coup j'le convainc que je suis l'plus fanatique Lunar qui soye, et y m'ouvre ses bras en grand, me confiant d'importantes responsabilit�s - conformes � mes talents - au sein de la Parole Dite.

On r'tourne chez les chefs de la conf�d�ration de 4 tribus qu'on a fond�e contre la menace des temples. Markos, troufion born� et peu causant, s'embrouille. Il dit aux chefs " bon, v'l� c'qu'on a d�cid� � vot' place, et voil� c'que vous allez faire... " C'est � peine s'il les met pas au garde-�-vous, c'dingo ! Ouarf !

Enfin, gr�ces en soient rendues � mes talents diplomatiques et mes forces de conviction, les chefs de tribus vont convaincre leurs homologues de donner leurs �trennes au R�gent plut�t qu'au roi. A Pharandros plut�t qu'� Mo�rades. Je sais pas si vous m'suivez... C'est pas grave si non ; c'est que d'la politique.

Ben la journ�e du lend'main, elle s'passe comme pr�vu - j'adore quand un plan se d�roule sans accroc ! Tous les chefs de tribus posent leurs p'tits pourboires d'vant Pharandros, qu'est lui-m�me gard� par une pr�tresse lunar. De Mo�rades, plus d'nouvelles. Puis �a �t� la f�te, puis on s'cassa. J'ai sauv� l'royaume de Tarsh d'une guerre de succession d�vastatrice et les miches de Pharandros, j'suis pas m�content d'moi.

Juste avant d'partir, y a un mo�radite qui passe nous dire qu'y-z-auraient not peau. Les gens f'raient tout pour vous pourrir une f�te, j'vous jure.

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