J'�tais � Bacharach fin mai pour la convention Tentacles, ou j'ai jou� un jeu freeform sur la fin du II� �ge (g�nial ++) et ai attentivement �cout� la conf�rence donn� par Rick Meints, Simon Bray et Jeff Richards (le premier est Moon Design).
Sont sortis et disponibles aux USA (voir site Glorantha) : Blood over Gold, Champions of the Reaching Moon et History of the Heortling People.
Je recommande particuli�rement le premier, une campagne situ�e � Fay Jee, sur la c�te de Manirie, avec des Trader Princes, des Pirates, des Hommes des Bois, Slontos "Dead but Dreaming", Greymane le lion et sa horde, etc etc. Tr�s bien pour ceux qui veulent injecter de l'exotisme dans leur campagne, ou recommencer � z�ro. Ce qui est tr�s plaisant dans un grand port est que c'est un endroit multiculturel o� l'on peut croiser n'importe quelle culture.
Champions of the Reaching Moon d�crit l'Association de l'Action Immanente, ses factions, ses rivalit�s internes, ses multiples objectifs... et ses Herobands, dont certaines sont VRAIMENT exotiques (voir "Voyage au Centre de la Terre dans une zorbo-sph�re mostali vol�e, si si). Un plaisir � lire pour les glorantophiles, un must pour ceux qui aiment jouer dans l'Empire et � ses lisi�res.
History of the Heortling People est ce que l'on appelait jadis un "work in progess" �crit par ze man himself, Greg Stafford. C'est beaucoup mieux pr�sent� d�sormais, mais toujours incomplet, partial, ne donnant que des informations � la fois r�v�latrices et frustrantes sur l'histoire des heortlings. Peut-�tre � r�server aux cingl�s dans mon genre.
D'autre part, Rick Meints va bient�t sortir deux livres sur les Malkioni, un sur les elfes et un dernier que j'ai oubli� courant 2007 ; il dit qu'ils sont pr�ts et n'ont plus qu'� �tre imprim�. En fait, il ne s'inqui�te que de ce qui viendra apr�s, car le pipeline est un peu vide pour 2008.
Selon Rick Meints, la "fan policy" qui a fait couler tant d'encre et de larmes sur ce site est la cons�quence de f�cheries entre Grands Anciens de Glorantha qui se sont f�ch�s entre eux et dont l'un a dit "si vous publiez quoi que ce soit que j'ai �crit, je vous colle un proc�s". La simple menace d'une action en justice semble liqu�fier le cerveau des am�ricains et ils n'envisagent m�me pas de courir le risque. DONC ils veulent pouvoir citer librement tout ce qui leur a accroch� l'oeil dans ce qui est publi�.
Enfin, sachez que le tirage moyen de ces livres est de quelques centaines d'exemplaires par titre, mondialement. Ce travail ne rapporte � mon avis presque rien � ses auteurs (Rick a d'ailleurs un travail � plein temps et ne consacre que 20 heures par semaine � Moon Design). GLORANTHA IS A WORK OF LOVE. N'h�sitez pas � lui proposer des id�es !
La convention comprenait d'autres freeform et de nombreuses parties masteris�es par des gens connus ; j'ai pu ainsi jouer au voleur de r�ves dans un sc�nario de Stormbringer masteris� par Lawrence "Loz" Whittaker. J'ai aussi �t� �couter la derni�re histoire de Griselda racont�e par son auteur, M. le Pr. Oliver Dickinson, un vieux monsieur charmant sp�cialiste de la Gr�ce Antique (�ge de bronze). Je lui ai dit que je voulais que les persos de mes joueurs affrontent Griselda et lui mettent une pile un jour, ce qui l'a fait sourir. C'est vrai, j'en ai marre de lire les histoires de cette frimeuse depuis... mon Dieu, ca va faire bient�t 25 ans. Urgh.
Par ailleurs, j'ai pu jouer avec (gasp) Greg Stafford comme ma�tre de jeu, dans un groupe de 4 fran�ais, 1 hollandais et 1 allemand. C'�tait une initiation Pendragon ; ce fut rigolo mais pas extraordinaire. Je n'ai pas �t� �couter sa lecture de sa saga d'Harmast, �tant entrer de fraterniser avec divers glorantophiles am�ricains, anglais, allemands, hollandais, italiens, etc.
Il y avait une tr�s bonne boutique qui offrait plein de belles choses � des prix que j'ai jug� corrects : plein de vieux bouqins, T-Shirts tr�s cools (pour des geeks comme nous) et le dernier num�ro de Tradetalk, rempli de choses sur des bleds dont personne n'avait jamais parl�, y compris la "Cit� de L'Amour Libre", Zoria. Coin sympa.
La vente aux ench�res m'a permis d'acheter plein de belles choses � des prix raisonnables, mais parfois les prix s'envolaient (en particulier pour les copies des anciens freeforms). La folie fut atteinte pour LE chapitre ind�dit de King of Sartar, mis en vente par Greg Stafford, et que je cite "personne d'autre que l'acheteur et l'auteur ne conna�tront". C'est parti � 400 �. L'ambiance de la vente �tait tr�s marrante, un anglais m'ayant tap� sur l'�paule lors de l'un de mes achats en me disant "first time I meet a guy who buys the shit I wrote !"
Bref, c'�tait tr�s bien et je crois que j'y retournerai.
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