Proposition de prophécie pour campagne concertée

Auteur: Eric Durand <thalsion_at_...>
Date: Fri, 13 Oct 2006 15:50:35 +0200


Tiens Philippe, je me suis rappel� que mon interdit �tait l� pour pouvoir faire appel � Brandgora, donc si on zappe la "relation", l'interdit dispara�t.

Ahem, bref...

Philippe nous a confi� la t�che chiante de refaire nos fiches de PJ, nos capacit�s, rer�partir des scores, etc. A la place j'ai commis ce truc :

(l'action se d�roule vers 1618 ST)

Elle �tait en transe depuis notre r�veil, prise par ses visions. J'�tais � pr�sent agenouill� juste � c�t�, me remettant difficilement de notre chutte du Ciel vers cette mer inconnue.
J'avais mal � la barbe, et ce n'est rien compar� � tous les coups que j'avais re�u. Je supposais que durant notre �trange sommeil nous �tions pass�s pr�s des Portes de l'Aube. Quoi qu'il se f�t pass�, Dormal le Vieux nous en avait tir�.

Elle parlait. Une proph�cie. Je pouvais sentir une d�it� � travers elle, l�, juste sous mes doigts.

"Et le navire vogua du Ciel � la Mer, telle une Etoile
�tourdie voulant rejoindre sa maison dans le miroir �tincelant des Eaux trompeuses.

Qui l'a vu ? Qui s'en est aper�u alors que la Plan�te Bateau s'arrachait enfin � la moisissure grouillante de la Sinistre Mort, afin de fendre � nouveau le d�me � la rencontre du firmament du Destin ?

Qui s'en souvient ? Qui pourrait se douter que les H�ros ne sont pas seulement � la poursuite de la Mort d'un Age, mais aussi tapis dans l'Ombre de la Chance dans l'attente de la Guerre des H�ros ?

Qui l'a vu ? Je le vois car je suis sa Ma�tresse. C'est vous ! C'est tellement clair maintenant que vous �tes plong�s depuis le Ciel dans l'obscurit� naissante du Bateau C�leste."

Ses cheveux n'�taient pas emm�l�s comme ils auraient d� l'�tre. Ils �taient brillants et boucl�s, noirs comme la nuit, cr�pitants comme l'orage. Ses boucles d'oreilles carr�es teint�rent contre son collier de terre cuite �maill�e, juste quand je me penchais au-dessus d'elle. Ses yeux �taient ouverts, anim�s. Brusquement. Bleus comme la mer, un bleu c�leste aussi, et un bleu rev�tu par la nuit, aux reflets d'un Autre Monde.

"Vous �tes dans mes Yeux, emport�s par mes larmes.
La lutte ne s'est pas achev�e avec la r�surrection d'Anaxial.
Mes larmes vous emportent hors des cauchemars. Elles traceront le sillon des R�ves, votre chemin, la voie ancienne et perdue. Le trac� sera t�nu, sinueux, peu profond. L'Ouvreur l'�largiera, et de son sillage surgira un monde nouveau. Pendant que les idiots regarderont le Bateau C�leste, le navire des Ma�tres de la Chance et de la Mort dansera sur son Ombre, sur des mers plus ignor�es."

Sur ce visage si familier, dans ses yeux qui en v�rit� ne voyaient pas la lumi�re de ce monde, une eau bleue "tomba", port�e par un souffle d'Est que j'attribuerai plus tard au souffle saint d'Orlanth rentrant vers l'Ouest, vers sa Longue Maison. Dans cette eau du bleu de Keetha qui perlait au bord de ses yeux, je vis enfin le reflet du navire, mon propre reflet, celui des autres Conciliateurs, et enfin Dormal tr�nant � l'extr�mit� du navire. Et personne d'autre. Ce n'�tait pas fini, et je cru voir l'ombre de la folie se jeter sur son visage qui perdait toute couleur.

"Oui, c'est nous, nous qui sommes dans l'Ombre.
Nous sommes devenus l'Ombre et nous sommes libres dans le Monde. Aussi libre que l'Ombre de la Plan�te Bateau peut l'�tre. Des R�ves lib�r�s de ses Cauchemars.

C'est nous, car nous sommes les Ma�tres de la Chance et de la Mort. Nous sommes Lui, et parce que nous sommes Lui, nous sommes son Ombre.

Aldharyk ! il nous est arriv� quelque chose quand nous dormions et je l'ai oubli�. J'ai oubli� ! J'ai oubli� le chemin de la Terre ma d�esse. Je crois que le message de Kev signifie que... Nous sommes perdus !? Kev ! Aldharyk c'est affreux, ram�ne moi � terre, vite ! Je...
je ne peux plus rien voir au-del� du bateau ! Folie ! Le monde n'est pas l�, D�esse nous sommes perdus ! D�esse o� es-tu ?"

Hrodgeir nous avait rejoint et m'aidait � frictionner Leena Seela avec force. S'il avait toujours un peu peur d'elle, il avait appris � la conna�tre et s'�tait habitu� � ses �lans proph�tiques. Les couleurs de la vie reprenaient le dessus.
Il choisi ce moment pour partager la sagesse du guerrier :

"Ouai. Ben �a va pas �tre facile ! Le dernier tonnelet
d'bierre a disparu, et �a, c'est pas bon signe. "

Leena Seela poss�de une troisi�me capacit� : Larmes de la Ma�tresse des R�ves

           Thalsion

PS : Temps superbe � Pornic, je rebronze !

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