> A noter que le chef est Saint Aeol et le Dieu Invisible (enfin, je crois),
> pas
> Saint Worlath.
>
Là encore les sources diffèrent : mais il faut sans doute y voir plutôt (comme toujours dans Glorantha) une multiplicité d'interprétations possibles pour un même phénomène. J'ai ainsi lu un article de D. Hall et N. Brooke qui prétend que "Orlanth/Worlath et le Dieu Invisible ne font qu'un et il en a toujours été ainsi".
Tout dépend du point de vue où l'on se place : pour les Malkioni non-hérétiques, Worlath n'est pas même un Saint : c'est un faux-dieu, un puissant sorcier à l'origine, qui maîtrisait l'élément de l'air et s'emprisonna lui-même dans un tourbillon...
On peut même imaginer après tout que même au sein de l'Eglise Aeolienne les points de vue se distinguent (mais légèrement, pas au point de provoquer un schisme) selon les Ordres : l'Ordre de St Worlath est le plus indiqué pour développer la sophistique de l'identité Worlath/Dieu Invisible, mais le Clergé Séculier quant à lui développe forcément une théorie plus tempérée.
Je ne sais pas si l'on peut parler d'Aeol comme d'un chef : ce n'est qu'un prophète (un de +) qui, via l'enseignement de St Arkat, a donné une nouvelle interprétation du Verbe divin et une nouvelle réforme de la voie de Malkion.
> Ils en tirent une certaine
> magie, déformée, qui reflète encore les attributions des dieux d'origine.
> Mais
> (au moins dans la Glorantha officielle), elle est plus faible.
>
Tu confirmes donc mon intuition. Il est à supposer alors que les Aeoliens ne doivent pas faire de la thaumaturgie (sic.) une méthode de prosélytisme pour convertir les "païens orlanthis" : car ceux-ci rigoleraient bien devant les démonstrations de la puissance magique des prêtres Aeoliens.
> En termes de RuneQuest, essaye de voir quels sont les sorts les plus
> proches et
> adoptent-les. Et invente des sortilèges qui imitent les effets divins
> (sachant
> que dans RuneQuest, tu n'as pas la description d'Odayla le Chasseur des
> Tempêtes, d'Héler la Pluie Fertile, d'Elmal le Soleil Fidèle, ni de Vinga).
>
C'est vrai que quand on s'osbstine à jouer RQ cela demande un grand travail d'adaptation. Mais parfois, on trouve des trésors : tu parles par exemple de Vinga, or ce culte est développé dans Tradetalk#5. En fait c'est un peu usant mais je trouve néanmoins cela passionnant ce travail de synthèse entre les différentes éditions : la multiplicité des points de vue (le synthèse cachée sous une apparence d'incohérence) est emblématique de l'essence de Glorantha aussi bien dans le monde lui-même où évoluent nos PJs que chez ses auteurs co-créateurs...
Cdrik
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